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ENDURANCE38

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Nous œuvrons pour le développement des sports d'endurance, de la course à pied, au triathlon. Nous entrainons des personnes allant de l'athlète confirmé, débutant, à la personne ayant un besoin d'une activité sportive (Suite aux pillages de mes articles ; je tiens à signaler qu'ils sont soumis aux droits d'auteurs; Selon l'article L. 123-1 du CPI)


PROCESSUS RESPIRATOIRE ET LE SPORT

Publié par ENDURANCE38

Catégories : #Aérobie, #PHYSIOLOGIE, #DOSSIER

PROCESSUS RESPIRATOIRE ET LE SPORT

PROCESSUS RESPIRATOIR ET LE SPORT

Mon introduction commence par une phrase de Merleau-Ponty ; notre embryologie, notre biologie sont toutes pleines de gradients, dont on ne voit pas au juste comment ils se distinguent ; de ce que les classiques appellent l’ordre biologique.

Les gradients sont le maigre rameau, sur lequel se fera, une cristallisation imprévisible : «masculin ou féminin », qui auront des impacts important dans la physiologie et la biologie de l’être.  

Pour la réalisation de ce texte,  j’ai utilisé en support les études de JP Doutreloux et de JP Prévost.

Nous en déduisons que, chaque cas et un cas particulier, pourtant, dans le processus respiratoire, sous et sans efforts, nous sommes dans l’obligation, de partir de règles généralisées, qui seront faites d’hypothèses, et, des données de terrain, mais aussi de laboratoire.

LA RESPIRATION

 

C’est la variation du volume pulmonaire, au cours d’une respiration, qui se traduit de la façon suivante :

  1. Le volume courant : c’est le volume d’air qui entre dans les poumons, au repos ce volume est de 0.5l.
  2. Le volume qui peut être inspiré en plus : du volume courant de repos, est le volume réserve, qui peut varier de 2.5l  à 3.5l
  3. Le volume d’air expiratoire : à la fin de chaque expiration, les poumons contiennent encore de l’aire  (1l)
  4. Enfin le volume résiduel qui voisine 1l

Nous en déduisons la capacité vitale Cv = à la Somme des volumes = 5l /mn

Dans une expiration  de 0.5l, d’aire par les voies respiratoires,  il a été démontré que 0.35l est rejeté par la bouche et par le nez. Ce qui veut dire qu’il reste 0.15l. A la respiration qui précède, ce n’est pas 0.5l, mais : 0.5l – 0.15l = 0.35l  par fréquence respiratoire.

Le volume ventilé = VE = Fréquence respiratoire x (volume courant – volume mort)

Si votre fréquence respiratoire est de 10 Fr/mn votre VE sera : 10 x (0.5-0.15) = 3.5l d’aire /mn

RECAPITULATIF SUR LA POSITION DE REPOS

 

Avant de poursuivre, faisons récapitulatif, de ce que nous venons de voir ; auquel viendront se rajouter d’autres informations, qui feront comprendre la suite.

La quantité vitale est la somme des volumes / mn soit 5l d’air mn

En parallèle, nous avons un débit sanguin qui est voisin, de 5l/mn, qui est donné par X pulsation/mn : la fréquence cardiaque de repos FCR.

Que peut-on dire encore ?

L’air atmosphérique contient 20% d’oxygène sur 1l d’air, ce qui veut dire que sur 5l d’air absorbé seulement 1l d’oxygène = O2 par minute en apport.

Sur ce 1l d’O2 seulement 0.2l d’O2 est consommé par l’organisme, et le reste est rejeté

Les 0.2l d’O2, sont transportés par les 5l de sang/mn qui est le débit cardiaque (X) pulsations minutes.

Le sang passe par les cellules des poumons, l’hémoglobine fixe l’O2, et elle en assure le transport de ; l’appareil respiratoire vers les cellules du corps. A titre indicatif, 0.2l O2 dans les 5l de sang, 2% est  dissout dans le plasma, et, 98% est en version combiné avec les hémoglobines, ce qui donne l’oxyhémoglobine = HbO2.

 

ADAPTATION VENTILATOIRE ET ENERGETIQUE

 

Ce que nous avons vu jusqu’à présent, est sur une phase de repos. Reprenons les mêmes paramètres, sur une phase de mouvement.

 Sur une phase de mouvement, la VE en l/mn se modifie, au prorata de ce mouvement : qu’il soit moteur par les membres inférieurs : marche, course, vélo, ou, qu’il soit moteur par les membres supérieurs : la natation, ou les deux : la gym, le ski de fond, l’aviron.

Dans tous les cas nous aurons :

  1. Une phase d’accrochage, qui sera le début du mouvement
  2. Puis plus le mouvement prend de l’ampleur, ou de la vitesse ; une phase d’installation et d’adaptation 
  3. Pour arriver à une phase dite de stabilisation de la vitesse du mouvement.
  4. Exemple : vous allez nager un 1000m ; vous ne vous mettez directement sur l’allure de votre séance, ou vitesse de stabilisation, mais sur une phase progressive en deux actes : A accrochage et B installation et adaptation ; ce qui est l’échauffement, puis en C la phase de stabilisation sur 1000m.
  5. En fin d’exercice, vous serez sur une phase de décrochage, qui peut être brève, ou prolongée, elle sera fonction de l’intensité de votre exercice, c’est ce que l’on appelle la récupération.

Il était bon pour moi de vous faire comprendre, de façon imagé le processus respiratoire au repos, et, dans le mouvement. Nous irons plus loin sur les phénomènes gazeux de notre organisme

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