VITESSES DE SEUIL EN NATATION
Dans mes derniers écrits je vous ai parlé de la zone de perturbation avec ces trois vitesses, qui découlent, de la vitesse critique.
Pour la natation, je suis parti d’une étude de terrain, en utilisant comme base, une étude dépassée certes, mais que j’ai volontairement transformée. C’est utiliser la droite de Mader, avec deux vitesses de nage; une à Vitesse maximum, l’autre à une vitesse de seuil. Cette petite portion de droite qui est le support de l’exponentielle, dont son point d’inflexion serait voisin des 4mmol de lactate.
De ce point d’inflexion à 4mmol de lactate, dont je ne connais pas la vitesse, sauf par graphique, et là c’est un peu juste comme raisonnement ; j’ai utilisé une formule mathématique.
Cette formule mathématique ne sera vraie que sur la petite portion de droite. Je ne vais pas vous développer son tableau de variation, car ce n’est pas le but.
Notre Triathlète Julien 2 car nous avons deux Julien dans le team ; a réalisé ce test dans une piscine, donc pas de combinaison qui améliore, la flottaison.
Donc Julien a réalisé :
A V max du moment un 200m à 1,081ms,
Puis un deuxième au seuil 1,025ms qui sera la vitesse critique de nage de la zone de perturbation
De là j’ai utilisé une formule inversée qui dit :
La vitesse au point d’inflexion à 4mmol = (-0,0112x) +1,025 = 0 ,980ms soit du 1,42/100m, mais attention une vitesse en dessous de celle trouvée ne marche pas, car nous serons plus sur la petite droite support, mais sur l'exponentielle.
Par la voix théorique nous aurons eu une vitesse critique à 0,947ms, donc très proche des 0,980ms du test de terrain.
Il a réalisé un test VMA sur 400m, sa vitesse de nage ou sa VMA = 1,052ms, ce qui veut dire qu’il était proche de sa V max, avec une charge de 6,4mmol, donc pas un nageur de vitesse mais, d’endurance.
Donc son entrainement au seuil se fera ; entre la vitesse à 4mmol = 0,980ms et 1,025ms
Max DUJEAN
Deuxième sur 750m en piscine, il a réalisé un temps de 12,27mn ; ce qui fait une vitesse de 1,004ms, soit arrondi 1,40/100m.
Ce test est réalisé, dans les mêmes conditions de l’an dernier affiche une progression de 2% soit 18s. Le travail réalisé fait tirer vers le haut, la zone de perturbation, et, par surcroit, l’endurance générale. Ce qui est de bon augure pour la suite.
Par répercutions, en tenant compte de l’amélioration d la flottaison due à la combinaison, le temps sur 1500m sera améliorer. Nous devons continuer à travailler sur la technique, mais aussi sur la vitesse de base.
Actuellement sa vitesse de test et proche de la zone de stabilité à 4mmol de lactates avec une estimation de 4,5mmol de lactate ; grâce, la portion de droite de l’étude précédente.
Schéma des vitesses déduites d’entrainements, dans la deuxième partie du développement :
Nage à vitesse aérobie VA = 1,004ms soit 1,40/100m = vitesse de basse de la suite du calcul.
110% = 1,104ms= 1,31/100m = Vitesse maximum théorique du moment
107% = 1,074ms = 1,33/100m = proche de la vitesse maximum de test ; Puissance anaérobie
105% = 1,054ms = 1,35/100m = Voisin de la VMA
102% = 1024ms = 1,38/100m = Capacité anaérobie
100% = 1,004ms = 1,40/100m = Vitesse aérobie ; zone d’instabilité critique
98% = 0,983ms = 1,42/100m = Vitesse de stabilité, proche des 4mmol
AEROBIE
95% = 0,954ms = 1,45/100m = Puissance aérobie
90% = 0,904ms = 1,51/100m = Capacité aérobie
85%= 0,853ms = 1,57/100m = Capacité aérobie
80% = 0,803ms = 2,04/100m = proche du seuil aérobie
Nage de récupération à 70% = 2,22/100m
Ces deux années ont permis cette progression, avec un travail de technique, qui entraine une stabilité du corps dans le mouvement ; ce qui très important d’avoir une nage glissée.
Max DUJEAN