Principe : entre 2 lignes espacées de 20 m , courir le plus longtemps possible en respectant un rythme de course qui s'accélère toutes les min ( à partir de 8 km à l'école - vitesse d'incrément = 0.5 km/h toutes les minutes)
Inconvénient : la vitesse atteinte au dernier palier ne correspond pas nécessairement à la VMA (une correction éventuelle est à apporter) . Type de course demandant une bonne motivation .
VP est la vitesse en Km/h du dernier palier. VP = (Palier/2) + 8 Km/h ou la valeur exacte du dernier palier (en fonction du protocole selon certaines cassettes)
Cette correction est réalisée pour tenir compte du rendement qui est différent chez les sujets jeunes à des vitesses de course pendant le test supérieures à 11 km/h .
Il est donc normal de trouver des valeurs différentes pour les temps ou les distances pour 2 sujets qui se sont arrêtés au même palier et qui ont un âge différent dont un au moins de moins de 18 ans :
INCONVENIENTS :
- C'est un test de "maîtrise de l'inertie du corps et des appuis" car à chaque aller retour, il faut freiner à vitesse zéro et relancer sa masse.
- Les sujets lourds ont plus de difficultés que les légers.
- il n'est pas spécifique à l'athlétisme.
CRESS : Cabinet de Recherche et d'Expertise en Sport et Santé - 250 Cours de l'Argonne. 33 000 Bordeaux. - Tel: 05 56 31 28 18 - Télécopie : 05 56 92 20 67 - Email : cress.ste@wanadoo.fr
Le CAT TEST permet une évaluation de la VO2 max, de la vitesse maximale aérobie, de la fréquence cardiaque maximum, de la vitesse et de la fréquence cardiaque des seuils anaérobie et aérobie.
1er palier:s'effectuera au petit trot d'échauffement et à cadence régulière sur une durée de 5 à 6 min c'est-à-dire sur une distance de 800 m (FC = 140).
on notera la distance, le temps et la F.C. immédiatement à l'arrivée. · on pourra observer un arrêt de l min maximum. (pour relevé éventuel de lactates.)
2ème palier:s'effectuera à allure moyenne (entre le petit trot l'allure maximum du troisième palier), également sur une distance de 800 m (FC = 160)
on notera la distance, le temps et la F.C. immédiatement à l'arrivée. · on pourra observer un arrêt de l min maximum. (pour relevé éventuel de lactates.)
3ème palier:c'est celui qui compte pour la détermination de la VMA.courir à l'allure maximum possible sur la distance choisie comme correspondant à la catégorie/niveau du sujet. (1500 à 3000 m - FC max )
on notera la distance, le temps et la F.C. immédiatement à l'arrivée. · éventuellement 3ème relevé de lactates.on notera la F.C. après 5 min de récupération.
programme de l'auteur (image): développement des différents métabolismes à partir du CAT Test, vous entrez vos résultats (FC et temps), le programme effectue vos calculs
Le test progressif maximal aérobie derrière cycliste est une variante du test de piste de l'université de MONTRÉAL ( L.LEGER et R.BOUCHER 1980) que F.BRUE a modifié en réduisant les paliers d'efforts mais surtout en introduisant un "lièvre cycliste" pour garantir la progressivité de la vitesse.
I1 s'agit d'un test de course à pied collectif, à protocole triangulaire, facile à réaliser. Dans ce protocole, version Toulonnaise, la vitesse de course progressivement croissante est imposée à tout le groupe par un "lièvre" sur bicyclette, le développement de celle-ci étant connu, un système informatique miniature indique au cycliste la fréquence de pédalage du test garantissant ainsi une progression de vitesse standard.
Chaque sujet doit atteindre une vitesse limite personnelle qui s'objective par l'impossibilité de pouvoir suivre la cadence imposée.
La précision, la fidélité de reproduction et la validité des données recueillies font du test TPMA, un test de terrain à caractère scientifique dont les principales caractéristiques sont les suivantes. Chaque sujet doit atteindre une limite personnelle qui s'objective par une impossibilité de suivre la cadence imposée par le "lièvre cycliste" et la vitesse maximale maintenue lors du dernier palier complet peut être considérée comme la VITESSE MAXIMALE AÉROBIE brute. De plus, l'expérience en course à pied n'a pas d'incidence sur le résultat final puisque les sujets, en suivant le cycliste n'ont pas le soucis d'avoir à régler eux-mêmes leur vitesse par rapport à des repères au sol, ce qui permet donc d'avoir une excellente fidélité de reproduction du débutant à l'athlète confirmé. Grâce à une progressivité discrète, 0,3 kilomètre-heure par palier de 30 secondes, l'adaptation cardiaque est excellente (protocole triangulaire presque pur) ce qui en fait un test sûr, même pour ceux qui n'ont pas une condition physique élaborée.
D'ailleurs la rapidité avec laquelle on récupère d'un tel effort est remarquable ce qui permet en plus de garder un excellent souvenir du test, toutefois il est recommandé de vérifier que les sujets à tester sont aptes médicalement et d'écarter les cas douteux.
Tout en étant collective, ( une quinzaine de sujets à la fois), l'évaluation possède toutes les caractéristiques d'une épreuve triangulaire de laboratoire sans en avoir les contraintes économiques et matérielles. S'appuyant sur une validation de qualité, (LEGER et Co11.1980; MONTMAYEUR 1986; LACOUR et Coll.1987), ce test cerne remarquablement les possibilités maximales aérobies.
Par ailleurs, ce test ne requiert pas systématiquement l’enregistrement de la fréquence cardiaque ce qui peut être considéré comme un avantage ou comme un inconvénient. Avantage, car on peut évaluer la vitesse maximale aérobie sans avoir besoin de cardio-fréquencemètre qui n'est pas un matériel courant dans les petits clubs. Inconvénient, puisque l'absence d'enregistrement de la fréquence cardiaque exclut tout étalonnage FC/vitesse, ce qui peut avoir son utilité pour le haut niveau.
I1 est recommandé de procéder à l'enregistrement de la fréquence cardiaque car celui-ci donne des informations précieuses pour l'interprétation du test, notamment après traitement par le logiciel "Propulses endurance" de la société CARDISPORT de Georges GACON. http://Propulses.com
Enfin, la simplicité du système informatique qui n'exige pas de connaissances informatiques particulières et la convivialité de son logiciel qui permet de nombreuses configurations, derrière cycliste ou avec repères au sol, en font un outil valable. En effet, il suffit d'entrer les caractéristiques de la bicyclette (périmètre de la roue arrière, nombre de dents du plateau et des pignons) et "l'organiser II" calcule les braquets et les vitesses de pédalages optimaux. Toutefois, malgré sa simplicité, une petite formation préalable des évaluateurs est recommandée pour bien maîtriser la mise en place du protocole et garantir la qualité de la passation.
Pour les passations avec repères au sol " l’organiser II " génère les bips sonores correspondants aux temps de passage en face de chacun d entre-eux.
Ce test bénéficie de tous les travaux de validation de L. LEGER puis d'A.MONTMAYEUR qui en 1986 a procédé à une comparaison du test VMA derrière cycliste avec le protocole classique sur tapis roulant pour un échantillon de 55 sportifs.
Les résultats ont montré que les deux tests donnent des résultats très proches concernant la comparaison des VMA ( pente de régression de 0,996 et coefficient de corrélation de 0,94) malgré l’homogénéité de l'échantillon composé exclusivement de sportifs.
Conseil et astuce: un 40 dents /13 dents (plateau / pignon ) est suffisant jusque 22 km/h. Avec un compteur précis (1 nombre après la virgule), un walkman indiquant le palier et la vitesse et un contrôleur sur le bord de la piste, vous pouvez réaliser le test et utiliser la fiche séance suivante. Si vous désirez recevoir la feuille de contrôle (paliers, vitesse km/h, Vo2max, distance m/30 sec, distance m/cumulée, nombre de tour.....) : vous pouvez la télécharger : fiche contrôle VMA cycliste (7 ko en fichier Zip - feuille excel 95 )
Le TMI derrière cycliste a vu le jour dans les années 1978 et a fait l'objet d'une publication présentée par Mr G. Gacon à un colloque de médecine à Dijon le 22/04/1978. Lors de ces test, les athlètes portaient un HOLTER ce qui permettait d'avoir des relevés cardiaques de grande qualité. Le TMI consistait en une recherche du temps limite à VMA, il fut mis en oeuvre en 1978 puis publié dans la revue médicale de la société française de médecine du sport, puis quelques années plus tard en 1984 dans un petit document édité par le CRDP de Dijon. En 1987, G. Gacon, alors entraîneur national du demi-fond, le présenta aucours d'un colloque de terrain organisé juste avant la soirée Saint-Maur.
Ce test consiste à évaluer les capacités de l’athlète maintenir le plus longtemps possible sa vitesse maximale aérobie, il s’agit donc d’un test à vitesse constante et il est individuel ou éventuellement étendu à 2 ou 3 athlètes ayant la même vitesse maximale aérobie.
Son utilité est capitale dans l’entraînement du haut niveau. En effet, la valeur informative, que peut apporter la valeur brute de la vitesse maximale aérobie dans un tel contexte, est relativement pauvre et a besoin d’être enrichie par d’autres données. Cet enrichissement est tout à fait comparable aux pondérations utilisées en statistique, il s’agit donc d’allouer un poids spécifique à la vitesse maximale aérobie en fonction du rôle qu’elle sera amener à jouer dans le cadre d’un entraînement individualisé et d’un objectif précis.
Le premier niveau de la pondération est précisément celui d’associer le temps de maintien de la vitesse maximale aérobie à sa valeur brute. Ainsi on relie fonctionnellement les deux principales dimensions de la charge maximale aérobie.
Le test VMA fournit la dimension " intensité " et le test TMI fournit la dimension " volume ". Il n’est pas rare d’observer que des sportifs ayant la même VMA brute se différencient nettement par leurs TMI. Si l’on peut se contenter de la VMA brute pour l’entraînement des débutants il en est différemment pour le haut niveau où la pondération s’impose.
En pondérant temporellement la valeur brute de la VMA, ce test fournit en première analyse un cliché de l’endurance maximale aérobie, dont la mise en rapport avec l’objectif spécifique sera déterminante pour décider de l’orientation qu’il conviendra de donner au travail maximal aérobie.
Contrairement au test VMA, ce test nécessite un échauffement sérieux du même type que celui d’une compétition. Par ailleurs les participants doivent être parfaitement motivés et dans une forme physique adéquate.
Le départ du cycliste se fait lancé de sorte que la vitesse choisie soit parfaitement atteinte lors du passage sur la ligne de départ. Le ou les participants attendent sur la ligne et " sautent " dans la roue du cycliste dès qu’il est à leur niveau. Il est recommandé de faire un petit essai préalable pour bien synchroniser ces deux actions. En fonction du niveau de la vitesse il faut choisir la bonne distance de lancement et la distance à partir de laquelle il faudra déclencher le compte à rebours (5 secondes) de sorte que le " partez " tombe sur la ligne.
La vitesse d’incrément de 0,5 km/h toutes les minutes permet une intensité mieux modulée : meilleure adaptation et vitesse maximale aérobie (VMA) plus proche de la réalité.
Magnétophone étalonné (vérifiez l’exactitude de la minute étalon du test avec un chronomètre). En cas de différence, utilisez la formule suivante :
Les vitesses de course sont réglées au moyen d'une bande sonore (cassette VAMEVAL pré-enregistrée ) émettant des sons à intervalles calculés. A chaque « bip » vous devez ajuster vous-même votre vitesse en vous retrouvant exactement au niveau d'une des bornes repères placées tous les vingt mètres sur une piste de deux cent mètres minimum et multiple de vingt mètres. Une précision de plus ou moins deux mètres est suffisante. Cet ajustement est facilement réalisable après un ou deux tours. Deux minutes placées au début de l'enregistrement de l'épreuve, permettent de vous adapter a la vitesse imposée. Efforcez-vous alors de suivre le rythme imposé le plus longtemps possible.
Arrêtez-vous dès que vous pensez ne plus pouvoir courir plus vite ou bien qu'il vous est impossible de terminer le palier en cours. Retenez alors le numéro du dernier palier annoncé ainsi que la durée annoncée dans ce palier.
Pour les débutants : Commencez l'épreuve dès le début du premier palier ce qui correspond à une très faible vitesse, à la limite entre la marche et la course. Ensuite la vitesse augmente de 0.5 km/h toutes les minutes.
Pour les spécialistes d'épreuves de longue durée (coureurs de demi-fond, de fond, triathlètes, duathlètes...) : Débutez l'épreuve au palier 4 ou 8, c'est à dire à 10 ou à 12 km/h, selon votre niveau.
BP 40
33611 Cestas Cedex
CRESS : Cabinet de Recherche et d'Expertise en Sport et Santé - 250 Cours de l'Argonne. 33 000 Bordeaux. - Tel: 05 56 31 28 18 - Télécopie : 05 56 92 20 67 - Email : cress.ste@wanadoo.fr
Vo2 max en ml/min/kg = (Distance parcourue en mètres - 504.9) / 44.73 |
VO2max = Y - 133 x 0,17 + 33 Y = nombre de mètres par minute au test de 12 minutes |
Vo2max = 22,351 x distance (en km) - 11,288 |
A partir d'un 3000 m en moins de 10 minutes VO2max = (distance en mètres + (30 x temps en minutes)) / 5 x temps en minutes |
Pour une distance plus courte en moins de 10 minutes : VO2max = [(distance en mètres + (30 x temps en minutes)) / ((5 x temps en minutes) + 5 )] |