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ENDURANCE38

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Nous œuvrons pour le développement des sports d'endurance, de la course à pied, au triathlon. Nous entrainons des personnes allant de l'athlète confirmé, débutant, à la personne ayant un besoin d'une activité sportive (Suite aux pillages de mes articles ; je tiens à signaler qu'ils sont soumis aux droits d'auteurs; Selon l'article L. 123-1 du CPI)


SOURCES ENERGETIQUES

Publié par ENDURANCE38 sur 30 Décembre 2019, 19:11pm

Catégories : #PHYSIOLOGIE

SOURCES ENERGETIQUES

SOURCES ENERGETIQUES

 

Changer les sources d’énergie

Dans les exercices de moindre intensité, le corps travaille en processus aérobie. A moins de 50% du VO2 Max les lipides constituent, l’énergie prédominante, fournissant plus de la moitié de la production totale de l’énergie.

Autrement dit, l’énergie contenue dans les lipides, ne peut pas être libérée assez rapidement pour permettre de pratiquer un exercice plus intense, correspondant à plus de 50% du VO2 Max.

 

A environ 60-65% du VO2 Max, les contributions des lipides et des glucides, sont à peu près équivalente. Au-delà, de ce niveau d’exercice, les glucides continuent l’énergie majeure, et, une disponibilité essentielle.

 

Quand un individu augmente sa vitesse d’exercice, ou, s’attaque à une pente raide sans ralentir ; l’énergie supplémentaire nécessaire, peut ne pas être complètement fournie par le métabolisme aérobie.

L’énergie supplémentaire, sera alors fournie grâce au métabolisme anaérobie, qui permet une dégradation plus rapide des glucides, sans un besoin d’oxygène supplémentaire.

Durand un exercice intense et court, pratiquement toute l’énergie est fournie par le métabolisme anaérobie.

 

Le métabolisme anaérobie, épuise les glucides rapidement, et, produit également de l’acide lactique. L’acide lactique, interfère avec le travail efficace des muscles, qui constitue, l’une des causes de fatigue, mais aussi les risques d’épuisement.

Par conséquent le processus anaérobie, est utile, pour une couverture uniquement à court terme.

 

Un entrainement régulier, permet de produire un effort, sur une plus longue durée. Un athlète d’endurance, bien entrainé peut maintenir, une bonne vitesse sans se dépenser ; au-dessus de 50-60% du VO2Max. Ainsi les réserves de lipides peuvent être, utilisées plus longtemps. Les réserves de glycogène sont utilisées, de façon économique.

 

La durée de l’exercice est un facteur supplémentaire, intervenant dans l’utilisation de l’énergie.

Au fur et à mesure, que progresse l’exercice, les réserves de glycogène s’épuisent dans le muscle au  travail. La production d’énergie repose alors sur les lipides. Bien que l’athlète puisse continuer son effort, il devra ralentir, ou s’épuisera par manque d’énergie.

 

Le corps est aussi capable de puiser l’énergie dans le glucose sanguin. Vers la fin de l’exercice, la proportion d’énergie fournie par le glucose sanguin augmente.

Normalement, les réserves de glycogène s’épuisent après 2 à 3h d’exercice en continu de 60 à 80% du VO2 Max, ou à la suite de vitesses répétitives  rapides

 

En résumé ;

 Métabolisme Aérobie : Quand le sang transporte l’optimum d’oxygène aux muscles.

Nutriments utilisés :

Lipides : exercices  de faible intensité

Glucides : première phase d’un exercice intense, ou de moyenne intensité.

 

Métabolisme Anaérobie : Quand l’apport d’oxygène est limité

Nutriments utilisés :

Glucides : dernière phase, d’un exercice de faible intensité, début d’un exercice intense.

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